Here's the sort of thing I would like to make available as pdf-- perhaps with a multicolumn layout and inline figures. I grabbed this image as a screenshot from Gallica, where doubtless they have already done OCR, and proofread. No matter, it's an example.
https://www.dropbox.com/s/drfpqihshml8mr4/versailles.pdf?dl=0
Notice that the pdf now has embedded text, which you can select and copy and paste. On the whole, accurate, except for where it's supposed to say "CARRÉ A. —L'ORANGERIE ET LA PIÈCE D’EAU DES SUISSES" and "CARRÉS B et C.—PARTERRE DU MIDI"
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Du n° 4853 ou n° 4937, on doit remarquer la très curieuse collection de quatr^yingt-quatre portraits peints par Gérard, parmi lesquels on trouve ceux de mesdames Tallien, Récamier, Bernadotte, Waleska, do Bassano,
la maréchale Lannes, lady Jersey, Visconti, de Laborde, du Cayla.
Le visiteur, s’il veut examiner en détail ce second étage, doit se procurer
la Notice du Musée.La visite du palais terminée, on sort par le vestibule de la chapelle et
passant sous la voûte, on entre dans le parc.
PARC DE VERSAILLES
JARDINS — Les jardins sont divisés en carrés composés des allées, quinconces, bosquets, pièces d’eau, statues et morceaux d’architecture, qui font l’admiration des connaisseurs.
Ces carrés sont désignés sur le plan par des lettres alphabétiques dont suit la nomenclature, ainsi que l’indication des diverses pièces d’eau, d’ar chitecture et de sculpture qu’ils renferment.
CARRÉ A. — l/OR *\r.|IWi; ET Ll PIÈCE D’EAU DES
SUISSES — Le parterre de l’orangerie, les deux grilles principales qui, de la pièce d’eau des Suisses, donnent entrée dans le parc, et les deux grands escaliers (dits des cent marches) qui conduisent à la terrasse supé rieure.
Le parterre de l’orangerie contient dans ses vastes allées la plus belle collection d’orangers qui soit au monde : un bassin est au milieu de quatre carrés garnis de gazon et de fleurs. On compte parmi les orangers des ar
bres d’une extrême vieillesse ; le plus beau de ces orangers est aussi le plus vieux de tous, et doit avoir, si l’on en croit la tradition, plus de quatre cents ans d’existence.
Semé en 1421 par une princesse de Navarre, qui en fit présent à Anne de Bretagne, il devint la propriété du connétable de Bourbon et revint à Fran çois l«r après la confiscation des biens du connétable.
Le bâtiment de l’orangerie consiste en une galerie qui a cent soixante mètres de long sur treize mètres de large-, dans une niche pratiquée au mi lieu, on voit une statue de Louis XIV vêtu à la romaine : elle fut donnée au roi par le duc de Lafeuillade, qui l’avait fait faire par Desjardins pour décorer la place des Victoires à Paris Outre cette galerie principale, il y en a deux autres en retour qui ont chacune cent vingt mètres de longueur.
De la terrasse qui domine ces galeries et de la balustrade, on aperçoit le dôme de la cathédrale, les communs du palais, le séminaire et les hauteurs de Satory, la pièce d’eau des Suisses, les vastes allées qui la bordent; au fond, le rond-point où est reléguée la statue de Louis XIV que le cavalier
Bernin, ce sculpteur italien amené en Fi ance à grands frais, ne put réussir. Lu moyen de quelques flammes jetées autour du cheval, on fit de Louis XIV un Marcus Curtius, puis on l’envoya en exil.
CARRÉSBetC.—IMiiTEiiiiE DU MCDi—Sousceparterre, et sous la partie supérieure des escaliers des cent marches, s’étend la serre